LECUONA, PAR MARCOS MADRIGAL
La musique pour piano d’Ernesto Lecuona, l’un des plus importants compositeurs cubains du XXe siècle, né en 1895 et mort en 1963, exige la plus sérieuse des réévaluations. Ce que réalise ici le pianiste Marcos Madrigal, jeune espoir de la scène musicale cubaine vivant à Rome en Italie, et qui élabore depuis plusieurs mois maintenant, avec la musicologue Claudia Fallarero, une nouvelle édition des œuvres pour piano de Lecuona. D’une rare élégance, le jeu de Madrigal s’épanouit dans un toucher précis et coloré, et au travers d’un art des registres et des atmosphères servant à merveille l’univers de Lecuona.
LE PROGRAMME
Ernesto Lecuona (1895-1963)
Ante El Escorial
Preludio en la noche
Danzas Afrocubanas
Danzas cubanas al es stilo del siglo XIX (sélection)
En tres pro cuatro
Suite Andalucia
CE QU’EN DIT LA PRESSE
« Nous découvrons grâce à ce disque la richesse de cette musique (…)
La beauté du piano et de l’interprétation emporte l’adhésion. Pianiste cubain, ressentant cette musique dans ses veines, Marcos Madrigal possède un son très personnel (…) Marcos Madrigal domine sans conteste la discographie. »
L’album a obtenu un CHOC de Classica.
(Stéphane Friederich, Classica, Septembre 2015)
« Un chic pianistique sans appui, aux timbres subtilement réglés, qui fait merveille (…) Cette compréhension profonde du double univers de Lecuona, partagé entre la grande tradition pianistique ibérique et un répertoire mélodique exotique, assorti d’un pianisme de haute école, fait de ce disque la meilleure introduction à l’œuvre d’un compositeur magique et toujours sous estimé, tout en révélant un pianiste de première force. »
(Jean-Charles Hoffelé, Discophilia)
« On connaît trop peu le compositeur cubain Ernesto Lecuona, hormis la Malaguena – jouée par Arcadi Volodos ou Jorge Luis Prats. Sur un Steinway aux basses profondes, aidé par une prise de son orgiaque, l’excellent Marcos Madrigal nous ouvre la porte d’un univers enchanteur. Les Danses Cubaines et Afrocubaines s’enchaînent voluptueusement et la Suite Andalucia clôt le disque de manière aussi sensuelle. Un délice pour les oreilles, un plaisir sans arrière-pensée, chaudement recommandé.»
(Bertrand Boissard, Diapason)